Jidohanbaiki

Jidohanbaiki... pourquoi un nom si compliqué pour désigner une machine si courante dans la vie quotidienne des japonais ? Et à écrire en kanji, je ne vous raconte même pas ! (toute façon, Canalblog ne prend pas en compte l'écriture japonaise donc je ne vous raconte effectivement pas...).

Le jidohanbaiki est donc le distributeur. Il y en a principalement deux sortes : celui rempli de paquets de cigarettes (oui, elles sont en vente libre) et celui rempli de boissons, qui nous intéresse ici.

Vous trouvez au Japon des jidohanbaiki absolument partout. En ville, évidemment, mais aussi dans le bled le plus reculé de la campagne japonaise vous en trouvez au moins un. En ville on les trouve même à des endroits un peu étranges quand on  n'est pas habitué : vous vous promenez dans un quartier pavillonnaire, aucune boutique à l'horizon et paf, vous tombez sur un distributeur installé sur le trottoir, tout seul comme un grand. Il y en a même au sommet du Mt Fuji ! Impossible donc de mourir de soif, été comme hiver ^_^

C'est évidemment surtout utile l'été car il fait très chaud et humide aussi dans la région de Tokyo et plus au sud. Mais comme vous trouvez également dedans (pas dans tous) des boissons chaudes (du café et du thé en canettes), ça sert aussi l'hiver, même s'il n'est pas bien rude. Pour la modique somme de 150 ou 200 yens* en plus, ça n'est pas du vol comme en France.

Et pourquoi y a-t-il autant de distributeurs tout partout au Japon alors qu'en France on ne les trouve que dans le métro par exemple ?(tiens d'ailleurs, dans les coins où il n'y a pas de métro en France, on trouve des distributeurs ?). Ca serait bien pratique pourtant.
Et bien tout simplement parce qu'au Japon, il n'existe pas d'imbéciles pour les fracturer alors qu'en France, si.

*150 yens = 1.33€ et 200 yens = 1.78€